Place Shamrock, le 12 juillet 2014 © Arrondissement de Rosemont- La Petite-Patrie
Crédits photos Flickr : (1) Blink O'fanaye,(2) Luc Bussieres, (3) Gav Martel, (4) Arrondissement de Rosemont La Petite-Patrie
Quartier La Petite-Patrie
Les villages de Côte-de-la Visitation et Côte-Saint-Louis
C’est en 1707 que les Sulpiciens, seigneurs de Montréal et propriétaires des territoires non cédés des Haudenosanee (Iroquois), commenceront à concéder des terres, qu’on appelle alors « côtes », aux colons, hors de la ville. En effet, après la Grande Paix de Montréal, certains Français quittent la vieille ville pour s’établir ailleurs sur l’île, devenue plus sûre. Le territoire qui nous intéresse se nommait alors Côte-de-la-Visitation et Côte-Saint-Louis. S’y installèrent des propriétaires terriens dont les noms sont aujourd’hui familiers aux habitants du quartier, tels Beaubien, Molson, ou Boyer. On est alors en pleine campagne.
Du village au quartier ouvrier
Dès la première moitié du XIXe siècle, l’activité économique du territoire se complexifie, avec l’exploitation de gisements de calcaire, la célèbre « pierre grise » de Montréal. Les carrières emploient de nombreux ouvriers, qu’on appelle les « pieds noirs » et qui s’installent près de leur lieu de travail.
Cependant, l’événement qui viendra bouleverser le paysage urbain de ce secteur est la construction du chemin de fer du Canadian Pacifique Railway à la fin du XIXe siècle. En effet, avec l'arrivée du chemin de fer, des industries vont se développer autour du rail, notamment les "shops" Angus où on confectionne justement des trains. Employant 3 000 ouvriers à son ouverture, rapidement 5 000 et même 12 000 personnes pendant la Deuxième Guerre mondiale, cette usine est l'industrie phare du quartier. Puis, profitant de la présence du chemin de fer, de nombreuses industries ouvriront à proximité. Citons par exemple la cour à bois L. Villeneuve (la plus ancienne de Montréal), la fabrique de pâtes Catelli, ou encore l'usine Coca-Cola.
Vers 1910, les travailleurs agricoles sont désormais une minorité, supplantés par les ouvriers. Par ailleurs, de plus en plus de gens s'installent dans le secteur, attirés par les emplois qui abondent et les terrains peu chers. Ce sera le cas notamment des immigrants italiens qui commencent à migrer en grand nombre vers cette partie de la ville, si bien qu'on parlera bientôt d'une petite Italie. Ils viennent rejoindre les habitants d’origines écossaise et canadienne-française. Ainsi, en l'espace d'à peine 20 ans, le village a disparu et la ville s’étale. Au tournant du siècle, le territoire est annexé à la ville de Montréal. C’est alors le quartier Saint-Édouard.
Une vie de quartier
Avec le développement urbain, le quartier voit naître ses premières paroisses. Ainsi, après l’église Saint-Édouard (1909) et l’église italienne Notre-Dame-de-la-Défense (1918), des dizaines d’autres lieux de cultes naîtront. Les résidents du quartier n’auront donc plus à parcourir des kilomètres pour se rendre dans les églises qu’ils fréquentaient au sud du rail de chemin fer.
Lors de la crise, plusieurs grands chantiers sont organisés pour donner du travail aux chômeurs. C’est dans ce contexte que le quartier se verra doter de plusieurs infrastructures qui font toujours partie du paysage urbain tels que le marché Jean-Talon ou la caserne 31. Des bains publics et des salles de cinéma sont également construits à cette époque. Au courant des années 1940 et 1950, les anciennes carrières sont transformées en parcs municipaux.
Par ailleurs, le commerce va bon train dans ce secteur de la ville, notamment sur la rue Saint-Hubert. S’y installent des commerces qui ont toujours pignon sur rue en 2017, notamment le théâtre Plaza (1922), la boutique de photo Lozeau (1927), la librairie Raffin (1930), Labelle fourrures (1947) ou encore le roi du smoke meat (1954), qui témoignent de la fidélité des clients du quartier et de la passion des commerçants. C’est en 1954 que les marchands de la rue Saint-Hubert décident de se regrouper dans une association. La Plaza connaît alors ces heures de gloire. Durant la décennie qui suit, elle est la deuxième rue commerciale de la ville, derrière la rue Sainte-Catherine.
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La Petite-Patrie
« La Petite-Patrie » devient officiellement le nom du quartier en 1989. Ce nom provient d’un roman de Claude Jasmin paru en 1972 qui raconte son enfance dans le quartier Saint-Édouard. Les habitants de La Petite-Patrie peuvent être fiers du patrimoine de leur lieu de résidence. Les ruelles, les maisons, les parcs et les gens, tous portent en eux la riche histoire du quartier.
Crédits photos Flickr : (1) Laba M., (2 et 3) Arrondissement de Rosemont La Petite-Patrie, (4) Centre d'histoire de Montréal, photo de Scott Robert Collins
Une petite marche historique dans La Petite-Patrie
La rôtisserie Saint-Hubert BarBQ
Tout le monde au Québec, ou presque, connaît la franchise Saint-Hubert BarBQ. En effet, la mélodie « Dring, dring, dring, que désirez-vous... pout! pout! pout! Saint-Hubert barbecue! » pensée par François Dompierre en 1960 a suivi des générations et est assurément difficile à oublier! Malgré cela, nombreux sont ceux qui ignorent son histoire.
Les visiteurs du restaurant au 6355 rue Saint-Hubert à Montréal remarqueront la plaque bien visible sur la porte du restaurant « depuis 1951 ». C’est en effet sur cette rue que la famille Léger ouvrira sa première rôtisserie éponyme. Une institution qui fleurira, notamment grâce au service de livraison à domicile gratuit (le premier au Canada), assuré par leur flotte de coccinelles jaunes dès 1952. En 1967, la rôtisserie sera même de la partie à l’exposition universelle où elle reçoit en moyenne 16 000 clients. C’est cette année-là que la compagnie dépasse la région de Montréal et ouvre son marché à la région de Québec. La 100e succursale ouvre le 10 décembre 2008. St-Hubert sert alors plus de 31 millions de repas par année.
Tout le monde au Québec, ou presque, connaît la franchise Saint-Hubert BarBQ. En effet, la mélodie « Dring, dring, dring, que désirez-vous... pout! pout! pout! Saint-Hubert barbecue! » pensée par François Dompierre en 1960 a suivi des générations et est assurément difficile à oublier! Malgré cela, nombreux sont ceux qui ignorent son histoire.
Les visiteurs du restaurant au 6355 rue Saint-Hubert à Montréal remarqueront la plaque bien visible sur la porte du restaurant « depuis 1951 ». C’est en effet sur cette rue que la famille Léger ouvrira sa première rôtisserie éponyme. Une institution qui fleurira, notamment grâce au service de livraison à domicile gratuit (le premier au Canada), assuré par leur flotte de coccinelles jaunes dès 1952. En 1967, la rôtisserie sera même de la partie à l’exposition universelle où elle reçoit en moyenne 16 000 clients. C’est cette année-là que la compagnie dépasse la région de Montréal et ouvre son marché à la région de Québec. La 100e succursale ouvre le 10 décembre 2008. St-Hubert sert alors plus de 31 millions de repas par année.
Le bain Saint-Denis
Le premier bain public couvert à Montréal ouvre ses portes en 1901 et de nombreux seront ensuite construits pendant la crise économique pour donner du travail aux chômeurs. À l’origine, la raison de vivre de ces bains est l’hygiène publique. En effet, à une époque où les Montréalais n’ont pour la plupart ni l’eau chaude ni de baignoire, ils constituent une solution à un grave problème de santé publique. À partir des années 1930, lorsque la population commence à être équipée en salle de bain, ils perdent peu à peu leur rôle d’origine pour devenir des lieux de loisir et de sport. D’abord fréquentés surtout par les hommes, les bains sont de plus en plus populaires auprès des femmes et des enfants et deviendront officiellement mixtes en 1978.
Le bain Saint-Denis, construit en 1910, fait partie de la première vague de construction des bains publics couverts et est un des premiers à être chauffé (comme en témoigne sa longue cheminée). Le bain Saint-Denis fait partie des onze bains publics qui ont pu être sauvés et des sept bains qui ont gardé la même vocation. En effet, il s’agit aujourd’hui d’une piscine municipale.
Le premier bain public couvert à Montréal ouvre ses portes en 1901 et de nombreux seront ensuite construits pendant la crise économique pour donner du travail aux chômeurs. À l’origine, la raison de vivre de ces bains est l’hygiène publique. En effet, à une époque où les Montréalais n’ont pour la plupart ni l’eau chaude ni de baignoire, ils constituent une solution à un grave problème de santé publique. À partir des années 1930, lorsque la population commence à être équipée en salle de bain, ils perdent peu à peu leur rôle d’origine pour devenir des lieux de loisir et de sport. D’abord fréquentés surtout par les hommes, les bains sont de plus en plus populaires auprès des femmes et des enfants et deviendront officiellement mixtes en 1978.
Le bain Saint-Denis, construit en 1910, fait partie de la première vague de construction des bains publics couverts et est un des premiers à être chauffé (comme en témoigne sa longue cheminée). Le bain Saint-Denis fait partie des onze bains publics qui ont pu être sauvés et des sept bains qui ont gardé la même vocation. En effet, il s’agit aujourd’hui d’une piscine municipale.
Les églises orthodoxes syriennes Saint-Nicolas et Saint-Georges
À moins d’un kilomètre l’une de l’autre, on trouve les deux églises orthodoxes syriennes de Montréal : l’église Saint-Nicholas (1954) sur la rue Saint-Dominique et l’église Saint-Georges (1940), sur Jean-Talon.
La communauté syrienne orthodoxe a une histoire qui remonte à bien avant la construction de ces églises. La paroisse de Saint-Nicolas d’Antioche est la première communauté syrienne orthodoxe du Canada. En fait, la première église Saint-Nicolas (1910) est le premier bâtiment religieux construit par une communauté originaire de la région du Machrek (Moyen-Orient). Celle-ci se trouvait alors rue Notre-Dame Est, au coin de Berri. À l’époque, on surnomme la section de Notre-Dame entre Saint-Laurent et Berri, la « petite Syrie » tout simplement à cause de la forte concentration de commerces, habitations et restaurants de propriétaires venant de cette région du monde. Dû au déclin commercial et au déplacement progressif des Syriens qui s’en suit, l’église devra déménager en 1949. C’est en 1954 que l’église actuelle est inaugurée.
À moins d’un kilomètre l’une de l’autre, on trouve les deux églises orthodoxes syriennes de Montréal : l’église Saint-Nicholas (1954) sur la rue Saint-Dominique et l’église Saint-Georges (1940), sur Jean-Talon.
La communauté syrienne orthodoxe a une histoire qui remonte à bien avant la construction de ces églises. La paroisse de Saint-Nicolas d’Antioche est la première communauté syrienne orthodoxe du Canada. En fait, la première église Saint-Nicolas (1910) est le premier bâtiment religieux construit par une communauté originaire de la région du Machrek (Moyen-Orient). Celle-ci se trouvait alors rue Notre-Dame Est, au coin de Berri. À l’époque, on surnomme la section de Notre-Dame entre Saint-Laurent et Berri, la « petite Syrie » tout simplement à cause de la forte concentration de commerces, habitations et restaurants de propriétaires venant de cette région du monde. Dû au déclin commercial et au déplacement progressif des Syriens qui s’en suit, l’église devra déménager en 1949. C’est en 1954 que l’église actuelle est inaugurée.
Casa d’italia
À la porte nord de la petite Italie, au 505 rue Jean-Talon, se trouve la Casa d’Italia, la maison de la culture italienne à Montréal. En plus d’être un centre culturel comme on en retrouve des dizaines à Montréal, la Casa d’Italia a un rôle spécifique de conservation du patrimoine, de mise en valeur de l’héritage matériel et immatériel des immigrants italiens.
Dès le début des années 1930, les leaders communautaires souhaitent doter la communauté italienne d’une institution publique où ils pourraient se rassembler et célébrer leur culture et vont commencer à amasser des fonds chez leurs camarades pour mener à bien ce projet. Au total, c’est plus de 4 200 organisations et particuliers qui auront contribué à son financement. Par la suite, en 1934, la Ville de Montréal, sous la mairie de Camilien Houde, offrit le terrain situé entre la rue Berri et Jean Talon où le bâtiment fut construit. L’architecte chargé de la conception, Pasquale (Patsy) Colangelo, choisi le style Art déco, en vogue à cette époque. La casa d’Italia a ouvert ses portes en novembre 1936.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, les Italiens de Montréal sont suspectés d’être des sympathisants du fascisme et donc étroitement surveillés par les autorités. Par mesure de précautions, celles-ci décident de fermer la Casa D’Italia en 1940, qui sera rouverte sept ans plus tard au grand plaisir de la communauté italienne. Cependant, la communauté n’est pas au bout de sa peine. Une vingtaine d’années plus tard, la survie de la casa d’Italia est encore menacée, cette fois par la construction du métro. Finalement, les plans de construction vont l’épargner.
À la porte nord de la petite Italie, au 505 rue Jean-Talon, se trouve la Casa d’Italia, la maison de la culture italienne à Montréal. En plus d’être un centre culturel comme on en retrouve des dizaines à Montréal, la Casa d’Italia a un rôle spécifique de conservation du patrimoine, de mise en valeur de l’héritage matériel et immatériel des immigrants italiens.
Dès le début des années 1930, les leaders communautaires souhaitent doter la communauté italienne d’une institution publique où ils pourraient se rassembler et célébrer leur culture et vont commencer à amasser des fonds chez leurs camarades pour mener à bien ce projet. Au total, c’est plus de 4 200 organisations et particuliers qui auront contribué à son financement. Par la suite, en 1934, la Ville de Montréal, sous la mairie de Camilien Houde, offrit le terrain situé entre la rue Berri et Jean Talon où le bâtiment fut construit. L’architecte chargé de la conception, Pasquale (Patsy) Colangelo, choisi le style Art déco, en vogue à cette époque. La casa d’Italia a ouvert ses portes en novembre 1936.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, les Italiens de Montréal sont suspectés d’être des sympathisants du fascisme et donc étroitement surveillés par les autorités. Par mesure de précautions, celles-ci décident de fermer la Casa D’Italia en 1940, qui sera rouverte sept ans plus tard au grand plaisir de la communauté italienne. Cependant, la communauté n’est pas au bout de sa peine. Une vingtaine d’années plus tard, la survie de la casa d’Italia est encore menacée, cette fois par la construction du métro. Finalement, les plans de construction vont l’épargner.
Le marché Jean-Talon
Le marché du Nord (appellation jusqu’en 1982) ouvre ses portes le 27 mai 1933 sur le terrain de l’ancien club de crosse irlandais, le Shamrock. Sa construction s’insère dans le cadre d’un grand chantier de travaux publics visant à donner du travail aux chômeurs. Il répond à une demande de la population qui ne cesse de croître, notamment à cause de l’immigration italienne dans ce secteur. La preuve, il sera rapidement le plus fréquenté à Montréal.
Bien qu’il ait changé de nom et se soit agrandi, le marché Jean-Talon n’est pas bien différent, quoi qu’aujourd’hui il soit interdit d’y vendre des animaux…vivants!
Le marché du Nord (appellation jusqu’en 1982) ouvre ses portes le 27 mai 1933 sur le terrain de l’ancien club de crosse irlandais, le Shamrock. Sa construction s’insère dans le cadre d’un grand chantier de travaux publics visant à donner du travail aux chômeurs. Il répond à une demande de la population qui ne cesse de croître, notamment à cause de l’immigration italienne dans ce secteur. La preuve, il sera rapidement le plus fréquenté à Montréal.
Bien qu’il ait changé de nom et se soit agrandi, le marché Jean-Talon n’est pas bien différent, quoi qu’aujourd’hui il soit interdit d’y vendre des animaux…vivants!
Le Château
Témoin des premiers pas du cinéma à Montréal, construit en 1931, le cinéma Le Château est le résultat du travail de René Charbonneau (architecte) et Emmanuel Briffa (décorateur). Le Château est un autre exemple du patrimoine Art déco de la Petite-Patrie. Son histoire est étroitement liée à celle du Théâtre Outremont puisque les deux concepteurs, de même que le propriétaire, M. Abraham Lawand sont les mêmes pour ces deux théâtres. Abraham Lawand fait partie d'une des premières familles originaires du Liban à s’établir à Montréal. Sa compagnie, la Confederation Amusement Limited est responsable de la construction et de l’administration de six cinémas à Montréal durant les années 1920 à 1940.
Cinéma et théâtre pendant près de 50 ans, Le Château est acheté en 1989 par le Centre chrétien de Montréal. Ainsi, il est utilisé aujourd’hui comme lieu de culte. Considéré comme une des salles de cinéma les mieux conservées et les plus intéressantes au point de vue architectural, le bâtiment est classé comme monument historique depuis 2002.
Témoin des premiers pas du cinéma à Montréal, construit en 1931, le cinéma Le Château est le résultat du travail de René Charbonneau (architecte) et Emmanuel Briffa (décorateur). Le Château est un autre exemple du patrimoine Art déco de la Petite-Patrie. Son histoire est étroitement liée à celle du Théâtre Outremont puisque les deux concepteurs, de même que le propriétaire, M. Abraham Lawand sont les mêmes pour ces deux théâtres. Abraham Lawand fait partie d'une des premières familles originaires du Liban à s’établir à Montréal. Sa compagnie, la Confederation Amusement Limited est responsable de la construction et de l’administration de six cinémas à Montréal durant les années 1920 à 1940.
Cinéma et théâtre pendant près de 50 ans, Le Château est acheté en 1989 par le Centre chrétien de Montréal. Ainsi, il est utilisé aujourd’hui comme lieu de culte. Considéré comme une des salles de cinéma les mieux conservées et les plus intéressantes au point de vue architectural, le bâtiment est classé comme monument historique depuis 2002.
Références
- DELAGRAVE Louis, et Marie BRISEBOIS. Rosemont-La Petite-Patrie, il y a longtemps que je t’aime, Éditions Histoire Québec, 2017, 150 pages
- LABONNE, Paul. "Montréal à l’heure des bains", Continuité, Numéro 69, été 1996, p. 9-10
(en ligne) https://www.erudit.org/fr/revues/continuite/1996-n69-continuite1055153/17191ac.pdf - LECLERC, Jean-François (dir.). Promenades historiques à Montréal, les Éditions du Journal, 2016, 240 pages.
- ROBERT, Mario. Chronique Montréalité no 15 – Le marché Jean-Talon, 13 octobre 2014 (en ligne) http://archivesdemontreal.com/2014/10/13/chronique-montrealite-no-15-le-marche-jean-talon/
- ROBERT, Mario. Chronique Montréalité no 22 – La Plaza Saint-Hubert, 28 novembre 2014 (en ligne) http://archivesdemontreal.com/2014/11/28/chronique-montrealite-no-22-la-plaza-saint-hubert/
- Casa d'Italia Montréal, "Une brève histoire de la Casa d'Italia" (en ligne) http://casaditalia.org/fr/histoire
- St-Hubert, 2013, http://www.st-hubert.com/entreprise/historique/annees-1950.fr.html
- Centre d'histoire de Montréal, "Prendre un bain aux bains", 20 janvier 2016, (en ligne) https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/prendre-un-bain-aux-bains
- Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal, "Cinéma le Château" (en ligne) http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/fiche_bat.php?batiment=oui&lignes=25&id_bat=9543-99-8506-01
- Centre d'histoire de Montréal, "La rue Notre-Dame Est, une Petite-Syrie au début du siècle", 19 janvier 2016 (en ligne) https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/la-rue-notre-dame-est-une-petite-syrie-au-debut-du-siecle
- Héritage Montréal, Montréal en quartiers, Quartiers Petite-Patrie et Petite-Italie http://www.memorablemontreal.com/swf/?lang=fr